Pour qu'on sait comment discuter aux gens.

Stage de comm version 2008 donc ^_^

Comme d'hab hein, je recopie carnet magique et les ajouts seront en rouge foncé.

Arrivée vers 10h, on s'installe, A.Laure fuit de ma chambre :

"Ben non, mets moi avec Elodie... Non l'autre !" Puis plus tard :
"Au fait, t'es pas toute seule au moins dans la chambre ?"
"Ben non, on est deux avec Pauline"

Les deux réprouvées qui ne s'acharnent pas à se caser parmi les autres qui n'en veulent pas spécialement. =)

Bonjour aux gens, bonjour aux animateurs pros, Charlie et Xavier de nouveau donc, qui nous emmènent sur la plage faire une partie de Poule Renard Vipère. Ils prennent grave du temps pour expliquer, genre c'est si compliqué, ou bien on est si bêtes.
C'est marrant les détours qu'ils font rien que dans la présentation d'un jeu pour tenter de nous perdre et de nous intriguer.

Tout le monde râle dès qu'ils nous disent de faire un truc, bien sûr. C'est chiant ces jeunes -__-

3 petites parties, donc, avec obligations d'imiter le cri des animaux incarnés (ils trouvent par contre pas mon imitation de la poule en détresse très convaincante), puis obligation de ne plus prononcer un mot "humain", et autorisation de se percher, ça c'est Fun ^^
 Vive les poubelles (couvertes), moi j'ai pas tenté l'enlacement d'arbres aux méga-troncs, mais ça se fait, on a eu de belles démonstrations.
XD

On oublie un peu l'enjeu à la fin du jeu, mais ça va, quelques essouflés (à peu près tout le monde à priori, pourtant c'était pas si long quoi) et une éclopée déjà, mais pas de morts.

Repos en salle, travail sur la présence et la posture, puis sur l'expression des émotions.

Genre :

Un petit cercle de gens qui doivent se mettre en état de tristesse, et d'autres les encerclant pour les observer juste derrière. Comment tester la concentration du cercle intérieur, donc. (Sans parler de la timidité)
Ou : face à face, en deux lignes, chaque groupe éclate de rire, observé par l'autre bien sûr, puis on inverse.

Le rire c'est bien plus dur à jouer et à assumer que la tristesse, en tout cas pour ma part.

Se concentrer sur soi pour pouvoir transmettre l'émotion choisie hors de soi.

(plus tard)

J'aime pas rester "en troupeau" parce que ruminer ne parvient vraiment pas à m'intéresser.

Sinon, A.Laure parle vraiment TROP quoi ! Le début de trajet en voiture était Crispant.
"Vous voulez que je vous raconte ?
- ... (Nooon ! On s'en fout !!)
- Alors, en fait .... .... ... [...] J'étais trop dégoutée quoi !"

>___<

Vais aller voir dehors, à priori mon appareil photo va être mis à contribution cet aprèm, Amadéus est de sortie aussi. (La caméra qui filme tout ce qu'on fait pendant les 2 jours)
Ca prend vite du volume, dans ce cahier.

Y a déjà eu 3 ou 4 paroles bien lancées ce matin, que j'aurai bien voulu retenir, mais comme je les ai pas notées... Perdues au vent. On va dire que l'éphémère a ses charmes.


Au fait, les équipes pour Poule Renard Vipère, comme en primaire, des chefs d'équipe qui choisissent chacun leur tour.
Choisie en avant-dernière. Même en se mettant observatrice et en étant consciente des choses, on ne sait plus comment se tenir, à la fin. Mais tout le monde n'y fait pas gaffe et comme je l'écris, je sais.

Peut-être qu'ils observaient ça aussi, tous les deux. Bon moyen de voir les non-affinités, et la hiérarchie. J'ai jamais aimé cette méthode de faire les équipes et je crois bien que je ne la ferai jamais faire à mes ptits.

C'est marrant de voir Charlie et Xavier jouer leur jeu d'adultes, même quand ils en font trop en fait, ça reste Vrai parce que c'est ce qu'ils veulent. J'aime bien.

Ecrire me permet de me retrouver.

Posée vers le lac avec zios un peu (mais pas autant que l'autre fois).
Il fait froid mais le soleil se débrouille bien avec les nuages. Pieds (sur une pierre qui s'enfonce) dans l'eau, une heure passe Vrai vite quand on savoure la musique, l'eau le ciel et la solitude.

Quand je suis obligée de cotoyer un groupe pendant un moment à forte dose, je fuis seule dès que je peux. Il faut que je compense, ma solitude doit être proportionelle à l'instinct grégaire qu'on attend de moi.

14h : En salle, on joue des scènes entièrement gaies, puis tristes, la première devant être en rapport avec l'autre. (Tout improvisé en 10 minutes, bien sûr) Par groupe de 4.
On part sur une histoire de billet de loto gagnant, puis perdu d'après une idée D'Hélène. Ca coince un peu dans l'idée, je ne considère pas ça comme de la vraie tristesse, le fait de perdre de l'argent, mais ça joue.

On a droit à 3 enterrements ensuite (joués par les autres groupes) alors c'est bien qu'on ai trouvé autre chose.

Puis préparation de la veillée, autre groupe de 3, on a 1heure et demie pour préparer un roman-photo, 7 photos maximum, mettant en scène des personnages crées par nos soin avec de la glaise.
Histoire libre.

"On fait une historie de pirates ? J'ai envie de faire des pirates !"

Vu que les autres sont peu confiants dans leur capacité à trouver des idées de départ, on se lance sur mon envie de pirates ^^

Ca se transforme au fur et à mesure en cultivateurs de fruits géants de Fruitland qui prennent la mer pour découvrir de nouveaux horizons, c'est pas exceptionnel, mais on fait un truc regardable.
Dur le transport et les installations de nos personnages par contre ^^

"Elle a perdu 1/2 cerveau ! Ca fait trois fois qu'elle s'Explose la tête par terre !"
XD

J'écris le texte, on est d'accord, tout va bien.
Au final, le texte est lu par nous 3 planquées derrière un drap, pendant que nos photos sont projetées au mur par Xavier.

Pour qu'on travaille le TON de la voix sans le secours de notre présence et de nos gestes.

Pause ensuite, sport co prévu mais on ne le fait pas, trop tard, trop froid. Les gens sont contents (bande de chochotes)
Posée dans la chambre tranquille, je ne sais pas ce que font les autres.

Eu encore un appel pour le boulot, c'est de la folie... Dans les Vosges, j'ai pas envie d'aller là-bas je crois. J'irai voir le site. (Site absolument dingue, c'est trop la classe ce centre équestre... Mais je crois que j'ai toujours pas envie d'y aller.)
Moi je veux aller à la mer, dans un ranch je crois.

Pour en revenir au stage comm, y a pas une ambiance au top. Entre nous, entre eux, et eux avec eux non plus, du coup. Mais il n'est plus temps de s'occuper de ça.

J'ai une réputation du tonnerre ici n'empêche (à l'Ucpa)

"Mais c'est de la triche, Elodie elle a toujours des tonnes d'idées, c'est trop facile d'être dans son équipe !"

Et de fait, oui. J'ai des tonnes d'idées. Et ces 2 ans, à entendre ce genre de remarques, je me laisse les exposer aux autres qui sont toujours preneurs et peu moqueurs pour ça, prêts à essayer en tout cas.

Au fait, l'appareil photo est resté à la zon en fait. Tant mieux en un sens. Juste, j'ai que écrire, du coup, et j'aime pas utiliser trop vite mes pages. >_<

J'ai toujours peur des fins. J'aime pas les fins. Mais heureusement de nos jours on remplace (trop) facilement les fins. Y en a qu'une que je sais pas remplacer.

Vous savez ce qui est confortable ? Pouvoir parler et écrire comme on veut.
Utiliser les mots les plus excessifs qui soient quand ce sont eux qui se présentent, sans avoir à les atténuer pour ne pas choquer ou interloquer les autres.

Je me prends encore régulièrement des rires moqueurs dans la face, ou dans le dos, parfois. Il y a ceux que j'accèpte, et les autres.
Ceux à cause desquels on sait qu'on se montrera encore plus prudent à l'avenir, s'il faut s'exprimer près de certaines personnes. Voilà pourquoi je parle nettement moins que je n'écris. =)

"- Tu sais que tu parles en dormant ?
- C'est possible oui, je chantais peut-être
- Oui c'est ça, tu chantais ! J'avais jamais vu ça, j'ai déjà entendu crié ou parlé fort, mais pas chanter!
- Ah, normalement c'est avant et après pas pendant, ça t'as pas trop dérangé ?
- Non non mais c'est marrant
- Fallait bien que ça contamine aussi le sommeil ^^ "

L'autre de la chambre, donc, Pauline, (chambre pour 4) à qui j'annonçais à son arrivée:
"- A.laure devait se mettre là aussi mais elle a fuit ma présence je crois ^^
- On a pas besoin des autres, de toute façon, on écoutera de la musique, on dessinera...
- Ben oui"

Ca me fait toujours sourire d'entendre les autres renier le reste des Autres. Et pourtant, c'est ce que je fais sans cesse.
Est-ce que ça sonne aussi faux et comique quand je le dis (écris) ?

Je m'intègre bien dans un groupe que j'ai observé d'abord. J'y suis même à l'aise, une fois les gens cernés. Je joue ensuite selon les règles des leaders, sans m'occuper de leurs avis ou conseils à mon propos.

Visite dans la nuit des gosses de la colo (nos collègues de formation professionelle, donc) qui se sont fait claquer la porte au nez par Pauline. Elle gère, moi j'attendais juste qu'ils en aient marre de gueuler, de tirer les couettes et qu'ils se barrent.

Faut assumer, d'aimer faire chiez les autres, non ? Moi j'peux pas.

J'ai pas la capacité de jugement qui me permettrait de dire :
"Elle (Elles) le mérite bien" ou "C'est juste pour rire, faut bien sortir un peu du convenu !'
Je ne sais pas... Ca me dérange déjà d'emmerder le monde juste pour faire ou avoir quelque chose qui me tient à coeur, mais le faire dans le seul objectif d'être chiant, je ne comprends pas.
Ah si, ça fait de quoi vantardiser le lendemain matin.

"Alors, bien dormi ? Ah ah ah !!" ...
Non, je ne comprends pas.

Le piaf² a chanté toute la nuit, c'est à dire 11 heures environ, plus un peu hier. Le premier piaf (paix à son âme) me l'aurait pas fait.
Il chante encore, là, piaf².

J'aimerai... ne pas être ici.
Pas avec tous ceux là.
Na va.

Au fait, j'aime bien Raphy, new album compris (Raphaël). Et j'aime bien les montagnes mais je m'en blase comme le reste, en fait.

Je trouve nettement plus d'inspiration dans les voyages (comme celui là, je n'attends pas les Grands voyages) que dans la tristesse. Les mots me démangent sans arrêt quand je bouge, quand je suis à regarder ailleurs et à repenser aux autres ailleurs.

Et là je vais aller me fondre dans le groupe C, ah ah. (Groupe imaginaire, fusion de nos deux groupes de formation, A et B)

Matin suivant, on a crée une pièce de théâtre avec des imposés :

Le 1er groupe devait jouer : "le lutin est perdu dans la forêt"

et le 4ème groupe : "Super castor arrive sur la planète mars"

Je me suis retrouvée dans le 4ème groupe, à remballer le moins sèchement possible A.Laure qui était avec moi et en forme (c'est pas une bonne nouvelle), et à acquiescer aux deux autres : "C'est moi ou elle est chiante ?" "Elle est SUPER chiante"

On a géré la crise quand même, j'ai pas été convaincue du tout par ce que ça donnait au final, mais on a limité la casse. De toute façon j'étais rien moins qu'inspirée par ce lutin transformé en Super Castor par la sorcière de la mauvaise planète où il a débarqué avec une fusée indiquée par Dora. (Ouais, ça a fini à peu près comme ça)

L'aprèm s'est passé vite, rangement de partout et un peu d'écriture orale dont j'ai parlé dans le précédent article.

Pas de photos ,du coup, mais de toute façon je n'ai pas eu de poignants instants de regrêt de ne pas avoir l'appareil

Plutôt contente de rentrer. Les tensions qui arrivent avec l'exam et se créent de toute façon entre pas mal de monde du groupe sont assez dures à ignorer totalement. Et j'aime pas la tension. (Chim non plus XD )